Face à l’absence d’aide américaine à Kiev et les inquiétudes du probable retour de Donald Trump au pouvoir lors des prochaines présidentielles américaines, le président Ukrainien Volodymyr Zelensky presse ses alliés européens afin d’obtenir plus de livraison d’armes.
Par Medianawplus
À la veille d’un sommet sur la sécurité en Allemagne,le président Ukrainien sera à Paris ce vendredi 16 février, pour négocier avec son homologue Emmanuel Macron un “accord bilatéral de sécurité”. Cette visite éclaire est la troisième depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine.
Un accord pour un soutien militaire
l’Élysée promet de répondre au mieux ” sur les plans militaires mais aussi économiques “.Paris va proposer a minima de nouveaux matériaux militaires modernes et de nouvelles formations de soldats ukrainiens.
Un accord de sécurité sera signé après un entretien entre Macron et Zelensky. Le rapport sera rendu public dès sa signature , précise l’Élysée.
“Le premier objectif , c’est d’abord de montrer que notre détermination à continuer d’apporter notre soutien à l’Ukraine pour faire échec à cette guerre d’agression, que notre détermination est intacte, aussi forte qu’au premier
jour, et qu’elle ne faiblira pas. C’est d’ailleurs le sens de l’accord bilatéral de sécurité que nous
souhaitons conclure demain”, indique la présidence.
En ajoutant ” Deuxième objectif, c’est aussi d’être à l’écoute, de continuer d’être à l’écoute des besoins de
l’Ukraine en matière de soutien militaire, mais dans tous les domaines.Et puis, troisième objectif, c’est de continuer de renforcer notre relation bilatérale et de continuer aussi à accompagner l’Ukraine dans sa trajectoire européenne”.
L’Élysée rappelle que la France mobilisée depuis le premier jour, en juin 2022, avait joué un rôle moteur pour l’octroi du statut de candidat à l’Union européenne pour l’Ukraine ; le rôle qu’il a joué aussi après, lors du Conseil européen de décembre dernier, pour la décision de principe d’ouvrir les négociations d’adhésion ; et le rôle aussi tout à fait moteur qu’il a joué il y a quelques jours à Bruxelles au Conseil européen extraordinaire pour le déblocage de la facilité Ukraine de 50 milliards d’euros.