Droits de douane UE–États-Unis : un premier bilan contrasté entre optimisme prudent et critiques vives

Le lundi 28 juillet 2025, le ministre français de l’Économie, Éric Lombard, s’est exprimé sur les premières répercussions de l’accord commercial récemment signé entre l’Union européenne et les États-Unis.

Par Nawel THABET / Medianawplus

Malgré un impact « modeste » estimé sur l’économie nationale à ce stade, il a souligné que « le travail continue » pour finaliser et améliorer cet accord, actuellement jugé « incomplet ».
Un accord encore en construction
Pour Éric Lombard, l’accord repose sur une base de droits de douane fixée à 15%, assortie de nombreuses exemptions qui restent à préciser. « L’accord n’est pas finalisé » précise-t-il dans un entretien accordé au journal Libération, insistant sur la nécessité d’une vigilance continue des autorités pour que les intérêts économiques européens soient préservés et mieux pris en compte dans la version finale.
Réactions politiques : le ton est critique
Sur le plan politique, cette signature suscite des réactions contrastées, voire virulentes. François Bayrou a qualifié ce jour comme « sombre », dénonçant un renoncement des peuples libres à leurs valeurs et intérêts face à une soumission implicite à l’administration américaine.

De son côté, Jean-Luc Mélenchon, figure de l’opposition, dénonce un abandon majeur des règles établies depuis 75 ans de relations bilatérales. Il met en garde contre une libéralisation excessive, pointant les risques d’une concurrence déloyale, la remise en cause des protections commerciales européennes, et des mesures comme la taxe de 5% sur le PIB. Selon lui, cet accord fragilise les principes fondamentaux du Traité de Lisbonne.

Enjeux économiques et diplomatiques

Cet accord s’inscrit dans un contexte mondial marqué par une volonté affichée de rapprocher les puissances occidentales sur les plans commercial et stratégique. Néanmoins, les incompréhensions et tensions latentes entre les États-Unis et certains pays européens se reflètent dans les débats publics et institutionnels.
Du point de vue économique, la prudence reste de mise. L’impact modeste évoqué par le ministre ne doit pas occulter les effets potentiellement différenciés selon les secteurs et les pays. La phase d’examen et de négociation des clauses d’exemption sera décisive pour l’avenir du partenariat.
En résumé, l’accord UE–États-Unis, bien que jugé encore incomplet, constitue un jalon important dans les relations transatlantiques. Il suscite à la fois un optimisme prudent des autorités et une opposition critique, pointant notamment les risques pour la souveraineté économique européenne. Le travail de finalisation de cet accord reste donc ouvert et déterminant pour ses conséquences à moyen et long terme.

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