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Le Chef de l’État est attendu demain à Tel -Aviv. Emmanuel Macron va parler d’une réouverture d’une perspective politique nécessaire à la création d’un État palestinien. Il va aborder également « l’arrêt de la colonisation » au cours de sa visite en Israël, a appris Medianawplus, ce lundi 23 octobre, auprès de l’Élysée.
Par Nawel Thabet / Medianawplus
Le président de la République va appeler lors de son voyage en Israël à la « reprise d’un véritable processus de paix » pour la création d’un État palestinien, au côté de celui d’Israël, ce qui implique aussi « l’arrêt de la colonisation » en Cisjordanie, a affirmé l’Élysée.
Cette visite répond à trois objectifs majeurs : poursuivre la mobilisation pour éviter une escalade dangereuse dans la région et rappeler l’importance de préserver les populations civiles, et enfin, pour ouvrir une perspective politique et trouver un large consensus international, nécessitant l’engagement d’un grand nombre de partenaires pour la sécurité d’Israël et la reprise décisive d’un véritable processus de paix.
L’Élysée précise que le cœur de la visite du Chef de l’État se résume en 3 objectifs :
Cette visite répond à trois objectifs majeurs : 1- d’apporter de la solidarité à Israël; 2- prendre des engagements très clairs contre les groupes terroristes pour éviter une escalade dangereuse dans la région et rappeler l’importance de préserver les populations civiles ; 3-rouvrir une perspective politique constructive d’un nouveau consensus international , nécessitant l’engagement d’un grand nombre de partenaires pour la sécurité d’Israël et la reprise décisive d’un véritable processus de paix, a détaillé l’Élysée.
La présidence assure que ce sujet est « une exigence que la France formule » et que « la question fait partie de ce qui devra être pris en compte dans la conversation avec les autorités israéliennes ».
« Le Président de la République va parler de la réouverture d’une perspective politique et va donc naturellement parler de ce qui est nécessaire à la création d’un État Palestinien » a précisé l’Élysée .
Emmanuel Macron échangera notamment avec le président israélien Isaac Herzog et le Premier ministre Benyamin Nétanyahou.
La France souhaite également « éviter une escalade dangereuse et non maîtrisée au Moyen-Orient », et réclame « une pause humanitaire qui donne assez d’espace à un scénario politique qui mène à un cessez-le-feu ».
Le Hezbollah: “ne doit pas entrer dans le conflit, cela “n’apporterait que du malheur au Liban”, mis en garde la présidence.
La Présidence souhaite à ce propos, qu’une trêve humanitaire « offre suffisamment de calme pour faciliter la libération des otages et pour que les civils ne soient pas trop fortement exposés » considérant qu’il s’agit d’un pré-requis pour « négocier un cessez-le-feu ».
L’Élysée a précisé, par ailleurs, que la libération des otages reste une priorité du chef de l’État, sans pour autant préciser le nombre de Français qui sont toujours portés disparus, pour des raisons de sécurité.
Selon le plus récent bilan du ministère des Affaires étrangères, 30 Français ont été tués lors de l’attaque du Hamas contre Israël et sept autres sont toujours portés disparus.
sur le plan humanitaire, la France va plaider pour « un renforcement » de l’aide apportée notamment à Gaza et souligne que « la riposte d’Israël doit se faire conformément à ce que sont des États respectueux du droit ».
Il faut rappeler que Emmanuel Macron se rendra en Israël dès demain mardi pour rencontrer les dirigeants locaux mais devrait également échanger avec son homologue égyptien et le président de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas .
