Au moment ou les parlementaires réunis en commission mixte paritaire CMP, étaient parvenu à un accord d’une version finale du projet de loi, les opposants à la réforme des retraites , restent toujours aussi déterminés partout dans l’Hexagone.
À Blois, les manifestants ont répondu présents, ce mercredi 15 mars.Même si cette huitième mobilisation semblait moins importante que la précédente .
Par Nawel Thabet / Medianawplus
Pour cette 8e journée de mobilisation contre la réforme des retraites ,et à la veille du vote définitif au Parlement,les opposants blésois à ce projet de loi se préparent à continuer le mouvement jusqu’ au retrait de ce texte.
«Bien sûr qu’on va continuer à manifester, ce n’est pas terminé, même si la loi sera votée demain, le combat ne s’arrêtera pas.Ça été le cas pour le CPE, une loi a été votée et promue mais elle a été retirée, après plusieurs manifestations..Il faut continuer ce combat qui est juste..Il faut rester optimiste parce que la victoire est à portée de main”, a martelé Joanna Pfeiffer, de l’FSU 41.
De son côté, Sébastien Boulanger,co- secrétaire général de la CGT 41, a estimé que ” cette journée de grève est plutôt réussie avec un niveau supérieur que celui de samedi 11 mars.”
“On est à un moment charnière de la mobilisation puisque le projet de loi est passé à la commission mixte paritaire. Et si la loi est votée, on engagera tous les salaries à continuer la lutte pour obtenir un retrait et son abrogation en cas de vote demain au Sénat et à l’Assemblée nationale”, a averti le syndicaliste.
“Le peuple ne veut pas de cette réforme..Il ne faut rien lâcher , a scandé Michel , manifestant dans le cortège blésois.
Pour Christine Das-Neves, éducatrice,”c’est important de se mobiliser et de se battre quand on sait qu’on a des possibilités .Donc ,il ne faut rien lâcher”.
“C’est la suite des sept épisodes précédents, je pense que c’est important de montrer qu’il y a un mécontentement de la part de la population en général , mais on est conscient que ces manifestations en ville ne font pas infléchir la position du gouvernement.Nous ce qu’on pense ,c’est qu’il faut bloquer le pays et maintenir des grèves reconductibles de telle façon qu’on puisse toucher la poche des capitalistes qui pourraient dire à Macron, retire ta réforme”, a martelé Vila Michel, enseignant et militant lutte ouvrière.
Deux nouveaux rendez-vous de mobilisation sont fixés par l’intersyndicale, ce jeudi 16 mars, jour du vote de la réforme des retraites: Le premier , devant la préfecture de Loir-et-Cher et, le deuxième , organisé par Force ouvrière à 13 h 30 devant la permanence de la députée Mathilde Desjonquères, rue du Bourg-Neuf à Blois.
Un total de 480 000 personnes ont défilé mercredi 15 mars en France contre la réforme des retraites à l’appel des syndicats, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur ,contre 1,78 million de manifestants revendiquée par la CGT.
L’intersyndicale a appelé “solennellement” les parlementaires à voter contre la réforme. Cette loi “est déconnectée de la réalité concrète du travail”, a appuyé le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger, présent dans le cortège parisien.